Balade bucolique à Nueil-les-Aubiers

Dominant la vallée de la Scie, le château de Caphard est mentionné dès le XVIe siècle. Son nom, d’origine hébraïque (« village »), témoignerait d’une présence juive antique. Ce manoir habité conserve trois tours d’angle d’époque et un logis central encore en usage. Témoin de l’Histoire, il servit de refuge au curé réfractaire Guillaume Barbarin pendant la Révolution. Une anecdote amusante : en 1793, un enfant y fut prénommé « Silex » car les prénoms de saints étaient interdits. Ce lieu discret incarne l’élégance rurale et la mémoire profonde du bocage.

Construite entre le Ier siècle av. J.-C. et le Ier siècle ap. J.-C., cette voie reliait Condevicnum (Nantes) à Lemonum (Poitiers). Son tracé rectiligne traverse le Bocage et conserve une partie de son assise d’origine. Utilisée à des fins militaires et commerciales, elle fait partie du vaste réseau viaire romain connecté à la Via Agrippa. Aujourd’hui encore, on peut la parcourir à pied ou à vélo sur des chemins agricoles alignés avec les anciennes pierres, véritables artères de l’Empire au cœur du Poitou.

Créé en 2011, ce site touristique innovant vous plonge dans l’univers du Laboratoire Science & Nature. Située à Vacherasse, cette “Odyssée” propose une visite immersive sur les coulisses de la cosmétique bio et des produits d’entretien écologiques. Ateliers, expositions et démonstrations ponctuent un parcours pédagogique qui met à l’honneur la biodiversité, les ressources naturelles et l’agriculture biodynamique. C’est une escale idéale pour découvrir une autre façon de produire et de consommer, en harmonie avec l’environnement.
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Ce logis fortifié, dont les premières mentions remontent à 1392, témoigne d’un passé mouvementé. Fortifié sur autorisation d’Henri III en 1576, il a conservé une tour, des douves asséchées, et un vaste corps de logis remanié aux XVIe et XVIIIe siècles. De nombreuses légendes y sont attachées, dont celle de Jeanne Maslon, jeune fille recluse par son père pour avoir aimé le mauvais prétendant. On dit que son fantôme murmure encore les soirs d’orage. Aujourd’hui, Serveau fascine par sa rusticité et ses pierres chargées d’histoires.

Olivier Perridy élève ici, depuis plusieurs générations, la vache Rouge des Prés, une race rustique originaire de l’Anjou. Dotée d’une viande persillée, labellisée AOP, elle se distingue aussi par sa douceur et ses qualités maternelles. L’élevage, en grande partie basé sur le pâturage tournant et l’autonomie alimentaire, reflète un modèle vertueux. En balade, on peut souvent apercevoir ces magnifiques bovins rouge acajou paissant paisiblement dans les prairies.

Petit hameau de caractère situé en lisière de bocage, la Perronière évoque les anciennes métairies typiques du nord Deux-Sèvres.  Ce lieu respire le calme et l’authenticité. Il invite à une pause contemplative, entre nature et mémoire rurale.

Depuis plus de 25 ans, le Haras du Géry élève des chevaux de sport dans un cadre verdoyant de 120 hectares. Entre poulinières, yearlings et chevaux adultes, tout est pensé pour leur bien-être : foin maison, alimentation traditionnelle (orge, avoine), grands herbages. Le site dispose d’infrastructures modernes pour les pensions et les entraînements. Une étape paisible où le respect de l’animal rime avec passion équine.

Bâti entre les XVe et XVIe siècles, le château de la Galière présente une architecture typique : quadrilatère, douves comblées, porche avec fenêtres géminées. Il fut le théâtre d’épisodes liés aux guerres de Vendée, notamment sous Alexis des Nouhes, commandant insurgé mort au combat.

Ces gravures rupestres méconnues sont nichées dans un vallon discret du bocage. Sur plusieurs blocs de granit, on distingue des signes anthropomorphes, croix, cercles et motifs géométriques énigmatiques. Leur origine reste incertaine : cultes païens ? marques territoriales ?  Une halte idéale pour se reconnecter à l’essentiel, entre traces humaines et silence minéral.

Cette croix rurale en granit signale un ancien carrefour de chemins. Elle témoigne des pratiques dévotionnelles d’antan : haltes de prières, bénédictions des récoltes, limites paroissiales. La croix est implantée au milieu d’une haie ancienne, à l’ombre d’un vieux frêne. On y perçoit encore la force symbolique des paysages, où chaque élément naturel portait sens. Ici, la randonnée prend une dimension patrimoniale et spirituelle, concluant la boucle en douceur.