Chaque semaine, l’espace bivouac du Cadre Vert devient un carrefour de récits, de sourires et d’itinéraires uniques. Ce n’est pas seulement un lieu de repos, c’est un lieu de passage, de rencontres, de transmissions. Et ce mardi là, deux histoires se sont croisées, l’une courte mais précieuse, l’autre longue et inspirante.

👨‍👩‍👧‍👦 Quatre enfants, 2 parents, 1 grand-mère, et un grand-père en renfort

Lundi après-midi, c’est une famille pas comme les autres qui s’installe sous les arbres. Une joyeuse bande de sept cousins, entre 9 et 13 ans, venue découvrir le vélo-voyage, mais en version douce. Le projet de la grand-mère? Faire découvrir à ses petits-enfants le tourisme de proximité, dans le Bocage, autour de Bressuire où elle.

Les enfants roulaient 15 kilomètres par jour, avec trois courtes étapes au programme. Pas de sacoches, pas de tente à transporter : c’est le grand-père qui jouait les logisticiens, les rejoignant chaque soir avec le matériel de camping. Une organisation ingénieuse et bienveillante, parfaite pour permettre aux plus jeunes de vivre l’aventure sans se surcharger.

Ce fut un bonheur de les voir arriver au Cadre Vert, fatigués mais enthousiastes, prêts à planter la tente, jouer dans l’herbe, et repartir le lendemain avec des étoiles dans les yeux. Une vraie initiation au voyage à vélo, simple et pleine de sens.

🚴‍♂️🚴‍♀️ Et le soir venu… Pierre et Magali, arrivés du …Jura

Mardi, quelques heures après le départ des enfants, Pierre et Magali arrivent à leur tour. D’autres sacoches, une autre énergie, une autre histoire. Eux viennent de loin : du Jura.

« On est partis le 7 juillet, et on a mis 14 jours pour rejoindre Nantes », m’explique Pierre.
« Mais on a aussi fait des pauses chez des amis en route. »

Pas de train, pas de raccourci : leur itinéraire suit l’EuroVélo 6, depuis le Doubs jusqu’à la Loire, via la Saône et le canal du Centre, jusqu’à Nevers, puis Nantes. Une grande diagonale à travers la France, qui se poursuivra encore longtemps : entre 2 000 et 2 500 kilomètres de voyage à vélo, pour cette boucle.

« On suit la Vélidéale jusqu’au lac de Vassivière, ensuite on remontera vers l’Allier pour faire une halte chez une amie, puis retour dans le Jura. »

Ce qui fascine, c’est leur simplicité. Magali, 50 ans, n’est pas une cycliste habituée.

« Je ne fais pas de vélo dans la vie. Ce que j’aime, c’est le vélo de voyage. Pas pour faire un tour, mais pour vivre un itinéraire. »

Elle pratique les arts martiaux, et se laisse séduire par ce type de voyage lent. Pierre, 67 ans, autant randonneur pédestre que cyclo à l’année, partage cette envie de découvrir les paysages autrement.

Leur duo inspire. Ils avancent tranquillement, avec leur propre rythme, et une vraie curiosité pour les gens, les lieux, les voies vertes.

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🌿 Du local à l’itinérance : un lieu, mille façons de voyager

Le Cadre Vert se trouve là, entre deux mondes. C’est un refuge pour ceux qui partent loin, et un terrain de jeu pour ceux qui testent près. Entre les enfants découvrant le vélo en famille, et les voyageurs endurcis qui tracent leur route sur plusieurs semaines, il y a un lien : le désir d’aventure, la connexion à la nature, et cette envie de faire une pause autrement.

C’est cela, l’esprit du lieu.

Et si vous aussi, vous êtes de passage, ou que vous rêvez d’un départ, n’hésitez pas à jeter un œil aux récits du blog. Peut-être qu’un jour, ce sera votre tour d’y laisser une trace.