Guy et Marie-Christine : premier bivouac vélo au Cadre Vert
Ils sont arrivés avant tout le monde, un lundi soir de juin, sacs bien accrochés, visages détendus, et sourire aux lèvres. Guy et Marie-Christine ont été les tout premiers à tester le bivouac du Cadre Vert à Nueil-les-Aubiers, quelques jours avant son ouverture officielle. Récit d’une halte improvisée mais pas oubliée.
Une étape surprise, un bivouac improvisé
Le Cadre Vert n’ouvrait que le 1er juillet, mais dès le 23 juin au soir, une tente était déjà plantée, discrète mais bien là. Sur la route du lac de Vassivière, Guy et Marie-Christine, partis de Sainte-Pazanne (près de Nantes), cherchaient un endroit où poser leurs sacoches pour la nuit. Ils ont trouvé… le Cadre Vert.
« On aime rouler sans trop prévoir où on dort, explique Marie-Christine. Et là, on nous a parlé de ce nouvel endroit en train de se mettre en place. On est venus voir… et on a été super bien accueillis ! »
15 ans de voyages à vélo et toujours le goût de la route
Depuis une quinzaine d’années, le vélo rythme leurs vacances et leurs découvertes. La Bretagne, la Vélodyssée jusqu’à Saint-Jean-de-Luz, la Loire à Vélo depuis Nantes, la Vélo Francette, la Flow Vélo, la Charente… Leur credo ? « À chaque fois qu’une nouvelle voie verte s’ouvre, ça nous titille ! »
Mais ce n’est pas seulement l’itinéraire qui compte. C’est ce qu’il permet de voir, de sentir, de ressentir. Et ce trajet jusqu’à Nueil-les-Aubiers leur a bien plu.
« Moi, ce que j’aime, c’est passer dans les villages, voir le bâti, les belles maisons retapées en pierre. Il y en a des superbes dans le vignoble, et pas que ! »
Marie Chrisitine poursuit :
« Les anciennes voies ferrées, c’est bien, mais au bout d’un moment, c’est un peu monotone… Là, on serpente, on découvre, c’est vivant ! Bon, ça monte et ça descend, hein, faut faire des étapes plus courtes, mais ça se fait. »
Prévoir l’imprévu : la sardine au fond de la sacoche
Quand on voyage à vélo, mieux vaut avoir plus d’un tour dans sa sacoche. Et de ce côté-là, nos deux voyageurs sont rôdés.
« On essaye d’être autonomes et de prévoir, explique Marie-Christine. On a toujours une boîte de sardines. C’est l’exemple type : si on tombe sur un dimanche, un lundi, que tout est fermé, au moins on a de quoi manger ! »
Et Guy d’ajouter :
« Toujours de l’eau, pour le petit café du matin, ça c’est sacré. Une boîte de pâtes, un fond d’huile… et on se débrouille. »
Côté vêtements, même philosophie : voyager léger, mais bien organisé.
« On se prend un jour off de temps en temps, on lave tout dans un camping, maintenant il y a souvent des machines. Comme ici. On se pose, on prend le temps, et on repart frais ! »
Une première étape pleine de promesses
ls ont dormi sous les étoiles, pris leur petit-déjeuner face au jour qui se lève, et sont repartis vers le sud avec la même légèreté qu’à leur arrivée. En passant au Cadre Vert, Guy et Marie-Christine ont laissé plus qu’une empreinte de pneus : ils ont offert un moment de vie, simple, vrai, et profondément inspirant.
Merci à eux d’avoir été les premiers. Le Cadre Vert est prêt. Les cyclistes peuvent arriver !
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